{{Contexte Historico-religieux

An de Grâce 1096.
Les croisades ont à peine débutées pour tenter de récupérer la Terre Sainte. Sion est aux mains des impies, des Musulmans. Et Rome veut récupérer ce qu'elle juge lui revenir de droit. C'est-à-dire les Saintes Reliques et Jérusalem. C'est une priorité vitale, absolue. Nombreux sont les rois qui envoyèrent leurs chevaliers pour tenter de délivrer Sion. Sans succès. Et pendant des années, des combats sanglants font rage, mettant à mort des dizaines de milliers de Croisés comme de Musulmans. Mais si Jérusalem n'a pas été reprise, on ne peut pas en dire autant des Saintes Reliques. Elles ont été reprises et sont dorénavant protégées par de preuxs chevaliers, un ordre célèbre, qui a traversé les âges. Qui impose le respect.

An de Grâce 1118.
L'Ordre des Templiers a été crée... Au départ appelé "L'Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ", avant d'être appelés "Les Chevaliers du Temple". Ces chevaliers portant sur leur torse en armure une croix rouge que tout le monde est capable de reconnaître. Et qui imposent leur respect partout où ils passent. Sous les ordres directs du Pape qui les a institués, Alexandre III, ils ont pour mission de protéger au départ les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte. Par la suite, leur pouvoir devint tellement important qu'ils durent protéger les biens royaux. La légende raconte qu'ils devaient aussi protéger le Saint Graal, les Saintes Reliques mais aussi de garder un oeil sur les descendants du Christ. Car le Christ n'était qu'un homme comme les autres, malgré les nombreux miracles qu'il a fait. Dans les Chevaliers du Temple, simples mortels comme sorciers se côtoient. Chacun connait le secret de l'autre mais ils se respectent. Pas d'Inquisition au sein des Chevaliers. Et contrairement aux idées reçues, les femmes elles-mêmes s'y trouvent. Même si elles ne portent pas l'armure des Templiers, car l'art de la guerre est un privilège tout à fait masculin. Mais durant ce même An de Grâce, un autre ordre a été crée. Une division des Templiers : le Dies Gloriae. Si sa mission n'est pas de protéger les Saintes Reliques ou quoi que ce soit d'autre, à l'instar des autres Templiers, ils ont pour mission de protéger quelque chose de bien plus effrayant. Et au sein du Dies Gloriae, tous les sorciers Templiers s'y retrouvent. Ils se reconnaissent par ce tatouage en forme de fleur de lys, représentant la pureté et la royauté, entourée d'un circuit, qui lui représente l'espoir et la protection de la vie, entre leurs deux omoplates. Fervents croyants, ils ont cependant dû révéler leur véritable nature au Pape, qui accepta cet état de fait. Hélas ! Le massacre de sorciers et des sorciers continue. Ce qui apporte en 1125, la totale désapprobation et la colère incroyable du chevalier Alberto De la Stella, fondateur de ce groupe. L'hypocrisie du Pape entraînera, en 1178, la séparation du Dies Gloriae des Templiers. Pendant ce temps, les Gardiens continuent de veiller sur le Livre, en Angleterre, sous l'égide de quatre membres du Dies Gloriae. ils auront construit une école, détruite aujourd'hui, en plus d'un refuge pour les jeunes sorciers pour pourvoir à leur apprentissage, un endroit où protéger le Livre quand le Gardien est trop jeune ou quand les temps sont troublés.



An de Grâce 1365.
Le Livre a été dérobé. Le Dies Gloriae est sur le qui-vive. Les garçons sont sortis des abbayes, abdous pour devenir chevalier et prêt à prendre les armes. Les femmes, elles, sont retirées des couvents et attendent des blessés potentiels. Et l'attente, insoutenable, commence. Déjà, les premiers signes de la terrible catastrophe à venir se montrent. La peur s'abat sur l'Angleterre. Et l'ordre du Dies Gloriae intervient. Trouvant pour la première fois sur leur route un opposant. Un adversaire qu'il ne s'attendait pas à trouver. Un ennemi qui, dans le fond, n'en est peut-être pas un. Lucio De la Stella, le descendant de St Alberto De la Stella, se retrouve face à l'évêque Romano Mercanti. Et son ordre, le Sionis Priori. Monseigneur Mercanti, envoyé direct du Pape Urbain V cherche à prendre possession du livre. Il y voit là un moyen d'éradiquer de la surface de la terre le mal. Mais le Dies Gloriae connait les dangers que renferme le Livre. Les Dix Plaies d'Egypte, entre autre chose. Mais ce que le Sionis Priori ne sait pas, c'est que même si leurs intentions sont louables, il existe au sein même de leur communauté des membres prêts à tout pour prendre le pouvoir. Le Livre n'est rien d'autre qu'un moyen d'avoir l'hégémonie sur le monde entier. Les premiers combats font rage. Aux portes de cette école de Magie. Car l'école y cachait le Livre et le Dies Gloriae se retrouve là-bas, dans l'espoir que le Symboliste-Gardien et le Chevalier Protecteur retrouve le Livre. Dans une attente douloureuse. Si les premières victimes ne sont que des erreurs malheureuses d'une guerre que ni le Dies Gloriae, ni le Sionis Priori, ni le Vatican lui même ne veut, il n'en est rien des dissidents qui n'attendent qu'une chose : une faiblesse du Symboliste. Incapable de retrouver la trace du Livre, le Dixième Châtiment explose, apportant avec lui son lot de terreur en Angleterre. C'est la Peste Noire. Et des milliers de victimes s'ajoutent aux victimes de la guerre religieuse qui a éclatée.

An de Grâce 1398.
Le Dies Gloriae est seul pour faire face à l'Haereticus, anciennement connu sous Sionis Priori alors que le Livre a de nouveau disparut. On retrouve le Symboliste-Gardien, assassiné, des traces de tortures sur le corps. Emportant avec lui tous ses secrets. Personne ne sait s'il avait retrouvé la trace du Livre. En revanche, quelques jours plus tard, on retrouve Romano Mercanti assassiné. C'est la dissolution du Sionis Priori qui laisse sa place à l'Haereticus. Cet ordre religieux est comparable, dans son atrocité, à l'ordre des Illuminati, qui sévit au Vatican. Le Pape, débordé, ne sait plus quoi faire. Ni même à qui s'en remettre. La Peste Noire s'étend en Europe. Le Dixième Châtiment ne se terminera que quand tous les Premiers Nés seront morts. Exactement comme en Egypte. L'Haereticus se met alors à persécuter le Dies Gloriae. Brutalement, c'est la fin des morts. La Peste Noire arrête de sévir de manière surnaturelle et touche cette fois ci toutes les couches de la population. Ce qui fait sous-entendre que le Livre a été retrouvé. Mais par qui ?

Johanna Lucia Di Venezia, Héritière et descendante directe d'Alberto De la Stella est à Londres, protégée par des soeurs dans un couvent. Portant une toge noire qui cache son visage, elle porte sur son visage les traces d'un passé douloureux. Sa beauté d'antan a été anéantie. Mais si sur elle, elle porte le Livre, refermé enfin, en elle, elle porte le nouveau Symboliste-Gardien. Elle le sait, l'avenir dépend désormais de la survie du Dies Gloriae. Réunissant tous les chevaliers, tous les symbolistes dans le couvent même, il a été décidé d'un accord commun que le Livre ne quitterait plus jamais la famille des Di Venezia. Ni même l'Angleterre ou l'Italie. Et si le Gardien est trop jeune, comme le veut la coutume, le Livre sera protégé dans l'Ecole. Ainsi, le Dies Gloriae disparaît, apportant avec lui son lot de légendes et de rumeurs, en l'An de Grâce 1399. Mais le Dies Gloriae a t-il réellement disparut ? Rien n'est moins sûr. De nombreux meurtres, tortures continuent. Et les victimes retrouvées ont toutes le même symbole entre les omoplates. Mais le Dies Gloriae est devenue une légende, tout comme l'Haereticus. Plus personne ne se souvient de ces sorciers qui ont sacrifié leur vie pour protéger un livre qui renferme de nombreux maux, un peu comme Pandore et sa petite boîte.

An de Grâce 2375.

Personne ne sait où se trouve le Livre désormais. Il semble perdu mais l'Ordre continue d'exister. Qui sait, un jour sera t-il retrouvé et les guerres recommenceront. Mais pour beaucoup, le Livre n'est plus qu'une légende et les gens l'auront oubliés. Parce que c'est toujours comme ça. On oublie tout.