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 [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }

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MessageSujet: [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }   [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens !  { Libre } EmptyDim 28 Juin - 20:55

    Il était déjà tard, plus exactement, il était 23h30. Là, dans la pénombre de la Salle Commune des Serpentard, une jeune femme était assise face à la cheminé. Le regard rivé sur les flammes qui dansaient doucement, Keyton caressait machinalement un petit chaton tigré, Gresy. Sa maîtresse, Keyton Lenders, semblait littéralement perdue dans ses pensées. Pour plus de précisions, la jeune femme pensait à ce qu'elle était en train de vivre. Elle qui avait toujours désiré suivre les mêmes chemins que son père qui avait fait ses études à Poudlard. Mais Keyton n'avait pas eu la même opportunité. Sa lettre d'admission dans une Académie Magique lui venait de l'école française de Beauxbâtons. Et voilà qu'aujourd'hui, elle se trouvait ici même, dans les cachots de Poudlard, dans une Maison appelée Serpentard. Au passage, Maison qu'elle appréciait assez, mis à part qu'elle ne fasait aucune attention à la nature du Sang des autres élèves, contraire de l'habitude d'une certaine partie des Serpentards. Keyton, elle, n'hésitait pas à répondre qu'il s'agissait d'un tissus de bêtises de parler de pureté du Sang. Sa mère était Moldue, certes, c'était sans doute pour cela qu'elle n'y pretait pas attention. Falait-il cataloguer les gens suivant leur sang ? Evidemment que non ! C'était absolument d'aucune utilité. Enfin bon, chacun avait ses propres idées et Keyton se fichait de ce que les autres pouvaient bien penser. CEla ne la concernait absolument pas.

    La jeune femme, toujours plongée dans ses pensées, cette fois-ci concernant son père, ne fit pas attention que son chaton venait de se lancer à la poursuite d'un rat, quasiment plus gros que lui. Après quelques instants, elle en prit enfin conscience et le regarda avec un petit sourire dessiné sur les lèvres. Gresy était bien le seul être à qui Keyton montrait son attachement.



    { HJ : Ma réponse sera bien évidemment plus longue, je souhaitais juste lancer le sujet et je ne savais pas trop quoi dire de plus xD }
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MessageSujet: Re: [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }   [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens !  { Libre } EmptyMar 30 Juin - 1:23

    « Six. Tu fais quoi ? Tu veux un verre de jus de citrouille ? » La concernée leva la tête, découvrant Maxence un brave Serpent dont le quotient intellectuel ne devait pas dépasser celui d’un jour de football moldu. Elle arqua un sourcil, se mordant la lèvre inférieure. La blonde avait horreur de ce genre de questions. Elle détestait les personnes qui demandaient si on allait bien alors qu’on pleurait. Elle détestait celles qui demandaient ce que l’on faisait alors qu’elles le savaient. Il suffisait d’ouvrir les yeux bon sang ! Mais à croire que c’était trop dur. A croire qu’un livre n’est pas un objet reconnaissable. Elle lui montra l’objet rectangulaire dont la couverture était en cuivre rouge foncé. Puis replongea dedans, sans répondre à sa deuxième question. Car s’il y avait une autre chose qu’elle n’aimait pas, c’était le jus de citrouille. Cela avait un goût horrible, à la limite entre le jus de carotte et de tomate. De loin, elle préférait un petit breuvage de litchi ou de goyave. Mais forcément, ce n’était pas le genre de choses que l’on trouve facilement en territoire sorcier. Déjà que chez les moldus, il fallait vraiment fouiller dans tous les recoins du magasin. Alors là, c’était mission impossible. L’hybridisme en Bolivie est strictement interdit. En effet, depuis l’an 1800, les sorciers ont découvert que …Qu’avaient-ils découvert ? La Miss n’en savait rien. Une tâche marron recouvrait forcément le passage le plus intéressant du livre. Elle le souleva afin de le mettre à la lumière d’une bougie. Peut être pouvait-elle lire en transparence ? De jour, c’était certain. En dehors des cachots, encore plus. D’un geste sec, elle ferma son livre, le tendit à Maxence et demanda : « Par contre, à défaut de boire. J’veux bien un massage. Mes épaules me pèsent lourd. ». Sourire enjôleur. Battement de paupières et voilà que l’homme s’attelait à la tâche. Ca faisait du bien. Car la journée n’avait pas été de tout repos. La veille surtout qui comprenait, comme tout un chacun le sait, la magnifique fête de Nastia. Présente pendant toute la soirée mais surtout debout, elle n’avait pas manqué de se faire bousculer ce qui avait tiré sur ses cervicales. Un bain moussant ne lui aurait pas fait de mal, loin de là, elle l’aurait volontiers apprécié. Mais l’eau n’avait pas été présente au rendez-vous. Un liquide visqueux, poisseux s’était à la place échappé des tuyaux. Et dieu ce que cela sentait mauvais- pardonnez l’expression. Ca sentait la rouille et son odeur semblait s’ancrer dans chaque vêtement, dans votre bouche. Un goût âcre restait dans la bouche. Le genre de goût que l’on a lorsque l’on suce des pièces en étant petit. Il était clair que la portée du goût aurait été largement moindre si le lac n’avait pas subi la même … transformation ? Qu’est-ce que cela pouvait-il bien être ? La blonde n’en avait aucune idée et était même dépassé par les événements. Car les lacs alentours étaient également touchés par la malédiction. Malédiction ? S’en était tout comme. Mais Sixtine ayant grandi dans un couvent avait froid dans le dos. Il fallait absolument qu’elle enquête.

    La blonde se releva rapidement, à la grande surprise de son masseur qui avait failli en perdre l’équilibre. Aussi étrange que cela puisse paraître, à penser, elle en avait presque oublié sa présence. Même si d’un côté, il n’était pas difficile à zapper. C’était presque reposant. Sans un mot d’excuse, elle partit en direction de sa chambre qui se situait dans les dortoirs féminins. « Brrr Brrr Brrr » Machinalement, la blonde sortit son portable et lut rapidement le Sms. Non, ce n’allait vraiment pas être possible ce soir. En plus, elle avait prévenue. Alors, qu’elle aille se faire voir la rouquine. Sachant que celle-ci allait tenter de la rappeler si Six ne répondait pas illico au texto, elle préféra éteindre son portable. Solution la plus radicale, certes, mais très utile. Plus d’emmerdeurs en vu. Quoique. Un chat déboula à toute vitesse devant ses yeux à la poursuite d’une souris. Cela lui rappelait une pièce de théâtre que Phyllis et Padraig avaient joué ensemble où se dernier s’écriait : « ma souris s’échappe, ma souris s’échappe ». Sixtine avait tellement ri ce jour-là, tellement s’en était pitoyable de ridicule. Une paire de main entra dans le champ de vision de la blonde pour attraper le chat en vol. La recherche pouvait attendre. Bizarrement, la blonde se sentait d’humeur beaucoup plus bavarde d’un coup. Les quelques pas vers la jeune femme ne furent pas très durs ni très longs à effectuer. Se lâchant dans le fauteuil à proximité du chat, la Serpentard fit d’abord mine de s’intéresser à ses ongles. Elle avait vraiment besoin d’une manucure ; le cours de Soin Aux Créatures Magiques n’avait pas vraiment été de tout repos. Elle tourna dès lors la tête vers l’autre blonde. « De beauxbâtons, c’est cela ? C’est fou que depuis un mois que les étrangers sont ici, je n’arrive pas à me souvenir des prénoms de chacun. Pas trop déçue de ne pas être désignée comme championne ? Franchement, qu’est-ce qu’elle s’en foutait de savoir cela. C’était juste pour les modalités, histoire d’établir le contact. Et quel contact ! C’était limite si c’était son approche la plus nulle. D’un côté, c’était beaucoup plus simple d’établir le contact avec des hommes que des femmes. Car ils font partie du sexe faible, vous voyez ? Pas capables de résister à la tentation. Et quand ils résistaient, voilà qu’ils se faisaient avoir par des drogues. Pauvres d’eux. Incapables de se défendre tout seul alors que ça roule des mécaniques dans leur coin. Toujours à vouloir se montrer, se désigner comme étant les plus forts. Mais qu’ avait-il dans le fond ? Rien. Ou du moins, pas grand-chose. Affligeant. Mais tellement marrant. « Tu peux me rappeler ton prénom ? » Keyton. Sixtine savait pertinemment qu’elle s’appelait ainsi. Mais si on apprenait que tous les noms des élèves ou presque étaient dans sa tête, c’était à se poser des questions ?

    -HJ; je me rattraperai pour la prochaine réponse. Désolée =)
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Russlan S. D. Mihaylov
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MessageSujet: Re: [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }   [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens !  { Libre } EmptyJeu 9 Juil - 13:02

    Russlan ressentait encore les effets de son été passé à glander et à ingurgiter sodas et sucreries. Ce matin même, il avait eu dans l’idée d’aller courir. Chose qu’il n’a pas faite depuis un bon moment, pour ne pas dire qu’il a laissé tomber l’entraînement physique hors des saisons de Quidditch. Cette envie était née comme ça, sans crier gare, et il avait tout simplement chaussé ses baskets après avoir enfilé un pantalon de jogging et un t-shirt noir, tout bête. Il s’était aspergé le visage d’eau froide pour se réveiller. Et quel réveil! Au lieu d’un liquide translucide qui sortait du robinet, il avait eu droit au filet d’eau écarlate, lui faisant irrémédiablement penser à du sang. La même odeur, la même texture, la même couleur immonde, un aspect poisseux que Russlan ne connaissait que trop bien. C’était la même substance qui suintaient des plaies qu’il s’infligeait volontairement. Si pour beaucoup, le sang, c’était la vie, pour lui, ça avait une connotation plus que morbide. Russlan avait eu un mouvement de recul en voyant le liquide poisseux recouvrir la surface brillante de l’émail des lavabos. Trop de mauvais souvenirs. Le jeune homme avait trop souvent vu son propre sang s’échapper dans la bonde de la douche, emportée par le petit tourbillon d’eau. Des épisodes de sa vie qu’il préférait oublier, bien qu’il ait vu et encore vu la scène récemment. Il s’était alors aspergé le visage avec l’eau de la bouteille. Il était retourné dans son dortoir, et longtemps, il avait contemplé Anna, qui dormait paisiblement. Elle ne semblait pas avoir remarqué son absence, du moins, elle était restée dans la même position que tout à l’heure. Il s’était penché vers elle. Il avait pris entre ses doigts ses mèches blondes, il avait effleuré d’une caresse son visage pâle et serein. Qu’elle avait l’air adorable. Elle était magnifique. Trop magnifique. Nom de Dieu, qu’il aimait cette fille. Les dix jours de pause n’étaient rien finalement. Ils allaient être ensemble, encore une fois. Pour longtemps, l’espérait il. Il s’était penché encore plus, pour effleurer sa peau de ses lèvres. Sa main effleurant doucement son corps dénudé, pour ne pas la réveiller en exerçant une pression trop forte. Il avait effleuré son cou de ses lèvres, se délectant de son parfum doux et légèrement vanillé, avant de poser doucement son front contre son épaule.

    Elle était merveilleuse. Russlan ne savait pas comment il pouvait mériter qu’une telle personne soit présente dans sa vie. Il avait l’impression d’être la personnification du mal, il n’était ni plus ni moins qu’un branleur, quelqu’un d’insupportable par son arrogance et sa prétention, quelqu’un à éviter absolument. Anna, elle, était là. Elle avait également un étrange pouvoir sur lui, sur sa façon de se comporter. Elle avait le don pour faire ressortir son côté humain et agréable. Non qu’il était un monstre, il était fait de chair et de sang, sans particularité physique aucune, quelqu’un de banal, en somme, mais son comportement laissait entendre le contraire. Qu’il était indifférent à tout et à tout le monde. Qu’il n’était qu’un prince orgueilleux, cruel et turbulent. Anna, elle, connaissait tout le reste. Elle savait ce qui se cachait derrière la carapace. Les heures sombres, la frustration, la décadence. Le mal. Un mal qui le rongeait de l’intérieur, qui le bouffait peu à peu, une souffrance sans bornes qui lui écartelait cruellement le cœur, le faisant saigner plus que de raison. Russlan ne méritait pas Anna. D’ailleurs, elle aussi semblait le croire. Pourquoi? Elle voulait le tester. Après son infidélité, c’était normal, vous me direz. Mais depuis la veille, Russlan avait une boule dans l’estomac. Il pensait. A ce maudit pari qu’il avait fait après la fête, avec sa belle Anna. La demoiselle lui avait demandé de draguer une autre fille. De la tenir elle au courant de ses progrès. Anna, elle, se bornerait à observer. Russlan se souvient d’avoir laissé sa bouche grande ouverte pour le coup. Sous l’effet de la surprise. Il avait été carrément scié. Il avait protesté, mais elle avait sorti le sempiternel fais le pour moi. Comment pouvait-il résister quand elle lui faisait ces yeux là, et pire encore, quand elle semblait le supplier ainsi? Le supplice. Russlan, la bouche pâteuse, un goût de sang dans la bouche, lui avait dit qu’il fallait arrêter la fumette et la boisson. Tu parles. C’était, à ce niveau là, l’hôpital qui se foutait de la charité. Elle ‘avait embrassé. Supplié. Il avait dit oui. Il avait accepté de draguer Ivory Peterson. Et en plus de cela, il avait posé un double défi. Il allait essayer de draguer Vanessa Wright. La prof de métamorphose. Bien qu’il ait déjà commencé.

    Il avait eu alors ce besoin de courir. D’évacuer les tensions, les doutes, les interrogations sans fin. S’évader le temps d’une course, se dépasser physiquement. Mettre toute son énergie négative dans une activité physique. Il avait laissé Anna dormir. Il était sorti dans le parc, frissonnant légèrement de l’air frais du matin. Alors il s’était mis en route. A petites foulées d’abord. Mais le fait est qu’il se sentait indéniablement plus lourd. Ses jambes avaient du mal à reprendre le rythme. Il avait le front plissé sous l’effort, et au début, il eut beaucoup de mal. Les muscles de ses cuisses tiraient, son souffle se fit plus court. Sûrement la faute à la clope. Petit à petit, il s’éloignait du château et accélérait. Il suivait calmement le petit sentier, chacun de ses pas soulevant un nuage de poussière. Il avait mal dans ses chevilles, et son lacet commençait à partir en live. Mais il continuait, des souffles réguliers s’échappant de ses lèvres, à chaque foulée. Il souffrait légèrement. Mais il continuait, toujours plus loin. Il avait besoin de ça. Ne serait-ce que pour évacuer les tensions, les émotions négatives qui l’étreignaient. Et puis parce que courir, y’avait pas à dire, ça faisait du bien. Alors qu’ils s’élançait dans les vastes pelouses de Poudlard, se laissant porter par son instinct, son regard accrocha quelque chose d’inhabituel. Il longeait le lac depuis un moment, mais il n’y avait pas fait réellement attention. Pourtant, ça aurait dû accrocher d’emblée son regard. Mais non. Il s’arrêta brusquement dans un nuage de poussière. Ses yeux verts se posèrent à la surface du lac, devenu rouge, rouge sang. Putain. C’est une école de fous. Russlan resta un instant coi, et se gratta la nuque. Tout ce qu’il put laisser échapper, c’est un…

    « -Bordel, mais c’est quoi ce truc? »

    Plutôt incrédule. Mais au fond…Ceci explique cela. Pourquoi l’eau dégoulinait rouge ce matin, quand il avait voulu se rafraîchir le visage. Si ça se trouvait, les réserves d’eau de cette école étaient puisées directement dans le lac, ou un réservoir directement raccordé à la grande surface d’eau, sans doute relayé par un système de grottes et de canaux souterrains. Russlan resta un moment devant la mare rouge sang. Le glandu qui avait surgi pendant le petit déjeuner tout à l’heure avait donc raison. Ce n’était pas les divagation d’un esprit perturbé et légèrement mythomane. Russlan eut un haut le cœur. L’odeur cuivrée venait de le prendre à la gorge, une odeur qui remontait en lui des vieux souvenirs, des choses qu’il préférait enterrer. C’était encore plus violent que tout à l’heure, lorsqu’il avait laissé couler l’eau. Russlan ferma les yeux, chassant les images qu’il ne voulait pas voir. On lui avait dit comment sa mère avait fini. Elle s’était suicidée. Mais il n’avait pas su comment. Certianement qu’on a voulu l’épargner avec les détails. Mais présentement, Russlan voyait le corps blême et sans vie de sa mère bien aimée, ses cheveux roux collés par le sang poisseux, sa peau blême recouverte d’une fine pellicule rougeâtre, et pire encore, ses poignets ouverts, la figeant dans une éternité beaucoup trop jeune. Et c’est comme ça qu’il aurait dû finir. Il le savait. Il regardait fixement les cicatrices qu’il avait aux poignets, et qui avaient cicatrisé. Russlan aurait dû finir comme sa mère. Le jeune homme sentit quelque chose se lézarder en lui, les souvenirs qui remontaient. Puissants, douloureux, à la couleur et au goût de sang. Lui qui avait toujours cherché à oublier les drames de sa vie, la douleur, les coups, les pleurs, le voilà jeté en bas du mur, violemment. Il tomba à genoux, sentant la douleur remonter, violemment, par vagues successives. Tout lui revenait en pleine face. Ca faisait mal, très mal, trop mal. Il se tenait le ventre, ce putain de ventre qu’il avait envie de lacérer à coups de couteaux, d’éviscérer, il voulait en crever, putain, c’était insupportable.

    Le visage du prince orgueilleux n’était plus qu’une expression d’agonie, alors qu’il s’enlaçait, se donnant une impression de sécurité. Ce n’était qu’une illusion, une chimère. Quelque chose de vil et d’effroyable, une putain d’illusion. Mais merde, qu’il s’en voulait de se comporter comme une tapette, il n’avait aucune virilité, il n’arrivait même pas à faire face à ses vieux démons. Il grogna quand il sentit quelque chose d’humide rouler sur sa joue. Il s’essuya les yeux tout en maugréant, en s’insultant mentalement. Les larmes roulaient sur ses joues, contenues trop longtemps. Toute la souffrance qu’il avait accumulée pendant toutes ces putains d’années était en train de sortir, et de l’engloutir, comme une flamme surgissant droit des enfers pour le cramer vif. Il avait l’impression qu’un million de poignards affûtés comme des lames de rasoir s’étaient fichés dans son cœur, qui palpitait, gonflait, charriait le sang. Il avait la putain d’impression que son palpitant allait exploser sous l’action des forces contraires qui s’étaient emparées de lui. Voilà à quoi il était réduit. À l’état de merde, à se vautrer dans l’herbe, nez dans la terre, la joue contre le sol poussiéreux, ses larmes coulant librement sur ses joues, traçant des sillons humides sur sa peau. Ca brûlait, ça l’attaquait, comme s’il était en train de pleurer de l’acide au lieu de vulgaires larmes salées. Il avait honte de lui-même, putain, qu’il se dégoûtait. Ce n’était qu’un branleur, mais dessous, c’était une fillette. Russlan aurait tant aimé qu’Anna soit avec lui. Elle aurait su sécher ses pleurs. Elle l’aurait bercé au creux de ses bras. Embrassé doucement en disant que tout irait bien. Mais comment ça pouvait aller bien, bordel, alors qu’il se remémorait tout ça? Les moments sombres de son histoire? Les tragédies? Tout ça pourquoi? Pour trois gouttes de sang dans de la flotte. Non, pas trois gouttes de sang. Un lac entier de sang. Du putain de sang qui coulait par les robinets, qui s’infiltrait dans les tuyauteries et autres cours d’eau. C’était quoi, ce truc de fous? Pour un élève lambda, c’était juste une curiosité. Le futur journaliste, lui, voyait un truc intéressant. Un scoop potentiel. Pour Russlan, c’était une vieille blessure qui se rouvrait, une de ces blessures qui ne guérissaient jamais. Et qui ne guériraient jamais complètement. Jamais.

    Péniblement, le jeune homme se releva, s’époussetant légèrement. Il s’aperçut qu’il tremblait légèrement. Difficilement, comme hypnotisé, il détourna le regard du lac devenu rouge, et s’en retourna à l’intérieur, par petites foulées. Il fit une escale dans la salle de bains, et tenta la douche. Il fut déçu en voyant un fin filet de sang sortir du robinet qui commençait à rouiller et à se couvrir de vert de gris. Russlan se déshabilla quand même. Il utilisa deux sorts. Un récurvite, pour ses vêtements qui étaient comme neufs, puis un aguamenti pour compenser la douche. Tout en frissonnant sous l’effet de l’eau froide, il se savonna, longtemps, avant de se rincer. Cela ne servit à rien. Russlan était certes propre, mais il avait l’impression de saleté persistante, qu’il était sorti de la douche encore plus sale qu’il y était entré. Mais ça devait être une des conséquences de son mal-être intérieur. Tout en se séchant les cheveux à l’aide d’une serviette éponge, il retourna à la salle commune. Il se changea rapidement, enfilant une chemise noire et un jean troué aux genoux, un peu usé dans son ensemble, avec ses baskets pourries, archi pourries. La décontraction, dans toute sa splendeur. Seulement, tout n’était qu’apparence, comme dans cette école. Il posa un baiser sur le front d’Anna, qui dormait toujours dans le lit. Se blottit un moment contre elle. Avant de la laisser se réveiller. Ainsi passa la journée. Cours, pause, déjeuner, cours, pause, fin. Une monotonie cruelle, qui ne parvenait même pas à effacer l’amertume qui lui pesait, lui nouant le ventre. Le soir était venu. Les garçons de Durmstrang répartis à Serpentard lui proposèrent une partie de Bavboules, mais il n’était pas vraiment dans le jeu, et sans un mot, sous le regard interloqué de ses camarades, il se leva, et s’éloigna. Il n’avait aucune idée de ce qu’était en train de faire Anna en ce moment même. Allez savoir, vous. Elle n’était nulle part dans la salle commune, et il n’était que 23h30. Bah, elle devait être partie faire sa ronde. C’est fou comme elle pouvait lui manquer, en ce moment. Elle laissait toujours un gros vide quand elle partait.

    Son regard vert clair se posa sur deux filles. Deux blondes que le jeune homme connaissait de vue. Et pour cause, elles étaient toutes les deux dans la même année que lui. Même maison. Ca crée forcément des liens. Désintéressé par les jeux de ses camarades russes, s’ennuyant de sa blonde, Russlan alla trouver les deux jeunes femmes. Une bouteille de bieraubeurre à la main. Ses doigts triturant à nouveau le rembourrage du fauteuil qu’il avait l’habitude de torturer. Il but une gorgée de sa boisson. Elles parlaient du tournoi. Il leva les yeux au ciel. Au risque de se faire passer pour un rabat-joie, il déclara :

    « -Je me serais mieux porté s’il n’y avait pas ce fichu tournoi. Et c’est pas parce que je n’ai pas été désigné comme champion. »

    Véridique. Il s’inquiétait surtout que ce soit sa copine qui était la championne. La frêle Anna, la douce princesse du monde qu’ils s’étaient crée quand ils étaient enfants, avait été choisie, et depuis que la nouvelle était tombée, il avait perpétuellement cette boule au creux de l’estomac, parce qu’il ne pouvait s’empêcher de se faire du mauvais sang pour elle. Son instinct protecteur, sans aucun doute.


HJ: Désolée, c'est pas tip top non plus. Je me rattraperai au prochain :/
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MessageSujet: Re: [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }   [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens !  { Libre } EmptyLun 13 Juil - 0:20

    Un mois qu’ils étaient de nouveau à Poudlard et ce mois ne lui avait jamais semblé aussi long. Bien sur, le tournoi des trois sorciers avait apporté son lot de commérage, tout comme l’arrivée plus que suspecte d’une nouvelle enseignante de métamorphose mais en ce 1er Octobre, les ragots commençaient de devenir du réchauffé, ce que Sharpay avait en horreur. Malgré tout, en un mois, tant de choses s’étaient passées. C’était sans aucun doute la meilleure année d’étude de sa courte vie. Parce que cette année, des petits nouveaux étaient arrivés. Les élèves de Beauxbâtons n’étaient sans aucun doute nullement dignes de son intérêt, les russes par contre… Enfin, un russe plus particulièrement. Russlan Mihaylov dont elle ne manquait pas du tout le manège pervers qui s’était instauré entre le brun et Rebecca Stuart, son modèle. Elle les observait avec délectation se manipuler et se blesser surtout. Parce que Russlan était soi disant en couple avec la championne de Durmstrang. Comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui, Anna. Mieux valait ne pas y penser pour le moment.

    Tous ces événements ne modifiaient pas un fait néanmoins. Sharpay avait passé une mauvaise journée. Aujourd’hui, il n’y avait pas eu le moindre ragot inédit qui avait parcouru les murs de pierre du château. Cela avait plutôt énervé la demoiselle. Qu’était donc sa vie si elle ne pouvait plus s’intéresser à celle des autres ? Sharpay Riagan avait eu beau se promener dans tous les couloirs de Poudlard, pas une rumeur n’avait été portée à son oreille curieuse. Quelle semaine détestable ! Il aurait pourtant semblé tout naturel pour la demoiselle d’avoir un ou deux ragots croustillants sur les nouveaux élèves fraichement arrivés de France et de Russie. Ajouté ceci au fait qu’elle sortait d’un cours de métamorphose avec la blonde qui ne laissait pas les élèves indifférents et cela donnait une Sharpay de très mauvaise humeur. Quelque chose se tramait elle le sentait mais n’arrivait pas à deviner quoi, et ça la rendait folle. Elle dénichait les ragots comme les fléreurs dénichaient des pièces d’or. C’était automatique pour elle. Mais pas cette fois. Et pourtant, des événements étranges avaient lieu ici. Elle en aurait donné sa main à couper.

    Sortant de la grande salle après un repas plus béqueté qu’avalé, Sharpay se faufila à travers la foule d’élèves, l’esprit préoccupé. La blonde n’avait même pas eu réellement à cœur d’observer discrètement le beau Russlan, c’était dire. Son repas avait été plus que morose et elle se dirigeait maintenant vers les toilettes pour fille, l’esprit plus sombre que jamais. Elle avait bien besoin d’une distraction. Rebecca Stuart avait été particulièrement antipathique aujourd’hui et la serpentard devinait que le russe n’y était pas pour rien. Ce dont elle se réjouissait secrètement, même si elle faisait semblant à voix haute de la plaindre et d’insulter le garçon. Pourtant, il lui était de plus en plus difficile de jouer la comédie avec la préfète. Elle avait tellement envie de lui dire ses quatre vérités, de la manipuler telle une marionnette entre ses mains. Comme elle était douée à ce jeu là. Mais pour elle, leur rupture ne signifiait qu’une chose, elle allait pouvoir tenter quelque chose à son tour. Parce que si Rebecca l’avait eu dans son lit plusieurs fois, elle aussi bénéficierait de ce même traitement. Et pour cela, Sharpay avait développé une excellente stratégie. Elle garderait Russlan plus longtemps que Rebecca et puis le larguerait. Si elle réussissait, elle acquerrait sans aucun doute un rang de prêtresse dans le château. Et pour intéresser Russlan, il fallait être mystérieuse, ça Sharpay l’avait bien compris. Après tout, le brun avait toutes les filles à ses pieds et n’avait que l’embarras du choix. Seule Stuart lui avait résisté ce qui avait manifesté était une solution efficace à son problème de fidélité temporaire. Elle ferait pareil. Pourtant pas en commençant par lui envoyer des lettres enflammées mais bien sur anonymes. Cela renforcerait son égo démesuré et attirerait sans doute son attention. C’était une idée à creuser.

    Se dirigeant vers les toilettes, l’informatrice de Gossip Girl fit une bien désagréable découverte. Visiblement, certaines filles étaient vraiment dégoutantes. Plissant le nez, Sharpay fit abstraction du sang dilué sur le carrelage immaculé et ouvrit le robinet avant de laisser échapper un cri de surprise. Qu’est ce que c’était que ça ? Un élève devait avoir lancé un sort sur le lavabo, c’était impossible autrement. Sinon comment expliquer pourquoi de l’eau à l’aspect et à l’odeur identique au sang coulait en ce moment même des canalisations ? Fronçant ses sourcils parfaitement taillés, Sharpay fit prudemment demi-tour, se promettant de ne plus utiliser d’eau sans faire attention. Les yeux perdus, son cerveau tournait désormais à plein régime. C’était étrange cette histoire. Comment avait-elle pu se débrouiller pour ne pas entendre parler d’une histoire d’eau rouge coulant des robinets ? Elle devait vraiment être fatiguée aujourd’hui.

    Soupirant doucement, son sac commençant de peser fortement sur son épaule, la blonde parcouru d’un pas rapide les derniers mètres menant aux cachots. Ses yeux étaient fixés sur les autres élèves telles des serres dans leur proie. Un petit ragot, juste un tout petit et elle serait heureuse pour la soirée. Elle-même ne s’expliquait pas vraiment comment elle avait pu tomber aussi bas. Comment avait-elle pu passer du rang de chef de file à celui de groupie d’une élève plus jeune qu’elle. C’était pitoyable bien sur mais Rebecca paierait pour ce fait en tant voulu. Elle voulait lui ressembler autant qu’elle la haïssait. C’était presque difficile de décrire les relations qui existaient entre les deux. Au moment ou elle allait rentrer dans sa salle commune, les yeux bleus de Sharpay se fixèrent durement sur l’une de ses cibles. Anna Lorna Romanov venait de sortir de la salle commune. Une furieuse envie de la suivre la prit, mais elle préféra se reposer pour ce soir. Après tout, il lui restait encore des devoirs et les enseignants seraient certainement moins conciliants avec elle qu’ils l’étaient avec d’autres.

    « Ambition » prononça t-elle à voix basse avant de pénétrer dans la salle commune des serpents. Bizarrement, il n’y avait pas grand monde ici et Sharpay se demanda un instant si une petite fête clandestine n’était pas organisée sans qu’elle soit au courant. Mais non, c’était impossible, elle savait tout ici dans le château. Secouant ses cheveux blonds, elle monta en direction du dortoir des filles pour se décharger de son sac. Au moment d’ouvrir la porte, la blonde savait qu’il y avait quelqu’un. Elle pouvait entendre des voix étouffées filtrer à travers le bois peu épais de la porte du dortoir. Collant son oreille contre le battant, la blonde devina deux voix distinctes. Préférant entrer avant de se faire prendre en flagrant délit d’espionnage, elle ouvrit la poignée d’un coup sec. Faisant fi des regards surpris de ses camarades, elle posa rapidement son sac et attrapa un livre de potions avant de s’installer sur son lit à baldaquin. Bien sur, elle n’avait pas la moindre envie de lire, mais les bavardages de ces petites idiotes lui apprendraient peut être de nouvelles informations. Deux heures plus tard, Sharpay était lassée des remarques totalement superficielles des deux gourdes et claqua son livre sur sa table de chevet, avant de redescendre d’un pas rapide vers le salon des vert et argent sous les regards des deux pipelettes. Elle se moquait totalement de leurs conversations stériles portant sur la beauté, elle voulait du nouveau. Descendant l’escalier de pierre menant dans le salon, une voix qu’elle connaissait attira son attention vers sa droite. Sharpay s’avança vers deux têtes blondes, avant de se rendre compte que la voix qui lui semblait familière n’était autre que celle de son amie Sixtine. Un sourire mince éclaira ses traits à cette découverte. Peu de personnes pouvaient se vanter d’être réellement appréciées par Sharpay Riagan, Sixtine en faisait sans nul doute partie. Elle sourit encore plus en voyant qu’elle faisait son petit numéro à une élève sans nul doute française. Cette fille ne l’intéressait pas, elle n’avait rien de spécial. Elle se souciait beaucoup plus des champions et de leur entourage direct.

    « Tu peux me rappeler ton prénom ? »

    C’était une question à laquelle même Sharpay n’était pas en mesure de répondre actuellement. Après tout, si elle s’amusait à retenir les prénoms de personnes insignifiantes, elle perdrait son temps précieux en futilités. Pourtant, cette fille était à Serpentard, donc elle n’était pas forcément aussi stupide qu’elle en avait l’air.

    « -Je me serais mieux porté s’il n’y avait pas ce fichu tournoi. Et c’est pas parce que je n’ai pas été désigné comme champion. »

    Son cœur se figea brutalement en entendant la voix prononçant dans un anglais laborieux cette phrase. Voilà donc ou était ce cher Russlan pendant tout ce temps. Il discutait avec les filles. Bien sur, ça n’était pas étonnant. Ce garçon était un vrai obsédé. Toutes les filles du château y passeraient, y compris les profs s’il continuait sur sa lancée. Déglutissant difficilement, Sharpay respira lentement, encore invisible de là ou ils se trouvaient. La serpentard savait que le russe ne la connaissait pas ou du moins, il voyait tellement de filles qu’il ne devait certainement plus se souvenir d’elle plus qu’une autre. Une lueur de victoire apparut brièvement sur ses traits et elle s’avança. Décidée à passer du temps avec lui, Sharpay les rejoignit, essayant de calmer les battements affolés de son cœur. S’installant nonchalamment dans un fauteuil, elle ouvrit grand ses oreilles à la recherche de l’information qui lui manquait.

    « Moi, je suis bien contente qu’il ait été remis en place cette année. Ça change un peu de la routine. Mais je me demande parfois comment les champions sont choisis. C’est vrai, regardez un peu Elias, franchement il est chez les Serpentards, mais je me demande encore pourquoi il a été choisi alors qu’il y avait de bien meilleurs candidats… »

    Hj : Désolée également, je ferai mieux la prochaine fois.
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MessageSujet: Re: [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }   [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens !  { Libre } EmptyJeu 16 Juil - 16:59

    Premier Châtiment. Les Egyptiens avaient refusés que les hébreux quittent la terre d'Egypte. Ils voulaient les garder sous leur emprise. Soit. Moïse, le guide, était chargé de libérer le peuple de Dieu en Terre Sainte. Soit. Les deux camps n'étaient pas satisfaits. Il y a eu des frictions. Et le Premier Châtiment est arrivé. Enfin... On parle de Châtiment mais tout d'abord, ce n'était que les Plaies d'Egytpes. Moïse changea l'eau du fleuve sacré - donc le Nil - en sang. AUjourd'hui, les scientifiques disent que c'est l'impression d'un observateur voyant déferler les eaux de la crue annuelle chargées de sédiments de couleur ocre. D'autres avancent l'explication suivante : les dix plaies d'Égypte seraient liées à une éruption volcanique du Santorin. Et je pourrais vous faire un discours vous démontant les Dix Plaies d'Egypte en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Quidditch. Mais ce que les gens ne savent pas, c'est que ses plaies existent bel et bien... Quand ma soeur - admirable dans son idée de me réveiller vers quatre heure du matin un lendemain de fête - m'avait parlé de son rêve, je me doutais fortement que quelque chose n'allait pas. J'étais en pleine détresse, complètement perdu et affolé. Mais ce n'était pas mes émotions. Je n'étais jamais affolé. Ou du moins, il en fallait beaucoup pour me faire peur. En revanche, je n'aimais pas trop ce pressentiment qui ne m'appartenait pas. Mais bref... Je suis retourné dans mon dortoir, me rallongeant dans mon lit et m'endormant assez rapidement pour tenter de rattraper mes heures de sommeils. On avait cours aujourd'hui et personnellement, je n'avais pas trop envie d'avoir une tête d'Inferi - quand on voit la tête de ces bestioles on comprends vite pourquoi -. Je me suis endormi assez rapidement je pense. Et je me suis réveillé deux heures plus tard pratiquement remis de la soirée d'hier. Je n'avais pas trop bu, par égard pour la santé de ma soeur mais ma tête me tournait quand même... Ou alors était-ce le simple fait de m'être levé trop rapidement ? Ou alors... Etait-ce tout simplement parce que j'avais mal à la tête ? Toujours est-il que je n'étais pas en forme aujourd'hui. Et que mon mal de tête ne s'arrangea guère quand la seule chose que je me mis sur le visage fut du sang et non pas de l'eau. Premier Châtiment, vous dites ? Crétins sont ceux qui pensent à un sort. Mais la petite communauté chrétienne de Poudlard parlait déjà entre elle. Et l'Ancien Testament revenait dans les conversations. Mais nous n'étions pas en Egypte. S'ils savaient... Mais si seulement ils savaient ce qu'ils allaient se prendre sur le coin de la figure. J'étais très raide pendant les cours, cette journée. Je me sentais à la fois emplis d'un désir qui n'était pas le mien, en colère alors que je ne l'étais pas. Je m'étais aussi surpris à être très triste et à vouloir me suicider. Chose que je ne fis pas puisque je fus tout de suite après très heureux de vivre. Dans le genre montagne russes, mes émotions étaient très aléatoires ces derniers jours. En revanche, mon humeur fut très sombres dès qu'en cours de potion je me suis installé à côte de ma petite Rebecca. Elle me parla pour me dire ce que je savais déjà. Et mon humeur n'allait pas mieux. Résultat des courses ? Ma potion était devenue aussi dure que du béton. Même pas la peine de préléver quoi que ce soit pour faire un test, ce serait la bulle. Et Rebecca, elle, l'avait limite réussit. Je l'avais vu tourner la tête vers une élève de Serpentard. Illyasviel si je me rappelel bien. Et lui lancé un sourire que je ne compris pas. Sûrement parce que pour une fois, elle n'avait pas atteint l'excellence. Bref...

    Je laissé Rebecca seule, allant ainsi à mon propre cours. La journée passa très lentement et mon mal de tête ne s'arrêta pas pour autant. Colère, haine, peine, désir, joie... J'en voyais des vertes et des pas mûres. A chaque fois j'étais dans un état différent et personnellement, je commençais limite à devenir cinglé. J'avais un mal de crâne épouvantable et la potion que m'avait donné ma mère n'y avait presque rien changé. Et donc d'humeur maussade, je retournais à ma salle commune assez tôt. Je retournais dans mon dortoir - vide - et posais mes affaires au sol. Et je m'affalais sur mon lit pour décompresser et dormir, qui sait, tenter de dormir un peu. Vainement vu le boucan qu'on faisait en bas. Vas-y laisse tomber... J'en avais tellement marre et j'avais les nerfs tellement à fleur de peau que j'aurais trucidé le premier qui avais le culot de me parler. D'un pas rapide je descendais dans la Salle Commune et m'installa sur l'un des fauteuils mis à disposition. Je regardais le sol, avant de caler ma tête contre une de mes mains et fermais les yeux. A quoi bon essayer d'être tranquille puisque, que ce soit dans le dortoir comme ici, c'était le zaouin. Le bazard... Le bordel quoi. Une voix féminine s'éleva. Que je reconnus comme étant celle de Sixtine. Elle ne s'adressais pas à moi mais à quelqu'un d'autre - bravo mon gars, quelle déduction - et moi, je restais silencieux. Je sentis du mouvement à côté de moi et une autre voix s'éleva. Pas la peine non plus de réfléchir. Son anglais difficile et son intonation lui était caractéristique. Russlan parlait bien évidemment d'Anna-Lorna, sa petite amie. Je ne ferais aucun commentaire sur leur relation, d'une, ça ne me regarde pas et de deux... J'en ai rien à cirer. J'avais mal au crâne. Une autre voix s'éleva. Une voix que je ne connaissais pas trop. Sauf quand j'ouvris les yeux. Sharpay Riagan. Jolie blonde mais un peu trop curieuse à mon goût. Rapidement, je tournais le regard en direction dudit Elias et l'impression d'un sale type me revint. Ah ben oui, Rebecca ne l'aimait pas non plus. Bref. Je me redressais légèrement et rétorquais :

    « La Coupe choisit celui qui est le plus digne de représenter les écoles. Si Elias a été choisi, tu n'as qu'à faire avec et le soutenir dans ces épreuves.»

    Aouch, j'avais été un peu dur là. Ah mais c'était casse-bonbon ces gens à râler pour tout et pour rien. Déjà Elias devait avoir une sacré pression sur les épaules. Moi, personnellement, je n'étais pas venu à Poudlard pour mon unique année pour m'amuser à faire éclater la figure et à risquer ma peau dans un tournoi. Je posais ma cheville gauche sur ma cuisse droit et posa à nouveau ma tête dans ma main. J'avais l'impression qu'on avait mis un marteau piqueur là-dedans et qu'on s'amusait à faire des trous partout. Et puis je souris à nouveau en pensant au mot « routine » que Sharpay avait si brillament utilisé. Je levais mon regard vers elle, la regardant droit dans les yeux et ne cillant pas pour autant. Elle voulait casser la routine ? Moi, pour ma part, je trouvais qu'un lac ensanglanté, ça cassait la routine. Mais je n'allais pas exposer le fond de ma pensée, j'avais assez dit de conneries comme ça ces derniers jours. J'haussais simplement les épaules et annonçais alors :

    « Tu sais, Sharpay... Il y a d'autre moyen pour casser une routine qu'un tournoi. Sinon, ta vie risque d'être ennuyeuse... »

    Si j'avais été cassant, ce n'était pas mon but premier. Mon excuse ? J'avais mal à la tête. Bon d'accord, je l'admet, je suis particulièrement chiant et irritable quand j'ai mal à la tête. Et puis en plus... Ce n'était pas l'intervention débile d'un tournoi qui allait changer les choses. Genre... Tiens le tournoi de Quidditch inter-école, ça, c'était aussi intéressant. Le sport favoris des sorciers et au moins, on ne risquait pas sa peau. Quoi que un Cognard en pleine tête ça ne devait pas aider pour arranger les neurones. Je fermais à nouveau les yeux, maugréant intérieurement contre ce mal de tête. Et maintenant, j'avais mal à la nuque. Super, un torticolis. Manque plus que le lumbago et j'avais la totale.


[Désolée... En plus j'ai vraiment mal à la tête et à la nuque xD Je me rattraperais la prochaine fois.]
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Russlan S. D. Mihaylov
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MessageSujet: Re: [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }   [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens !  { Libre } EmptySam 29 Aoû - 16:58

(je m'excuse d'avance pour le post méga pourri qui suit. Je suis vraiment désolée, j'arrivais pas à grand chose TT' Mais au moins j'ai relancé le truc smile On parie que Russlan va rester en vie combien de temps? *baf*)

    Russlan était content. Enfin, quand on disait content, tout était relatif, on ne pouvait pas dire non plus qu’il transpirait la joie de vivre. Mais confortablement calé dans son fauteuil, sa bieraubeurre dans la main, qu’il était en train de boire sans tenir compte des autres. En d’autres temps, il aurait fait tourner la bouteille, mais son côté paranoïaque le poussait à la garder bien à vue. Histoire qu’il ne s’y glisse pas de véritasérum par inadvertance. Avec cette fichue Gossip girl toujours à l’affût du moindre ragot, être trop prudent ne s’avérait jamais obsolète. Quelque fois qu’il divulguerait à son insu quelques uns de ses petits secrets. Bref. Il n’écoutait que d’une oreille les deux filles qui faisaient connaissance. Il y avait Keyton, une jeune femme arrivant tout droit de Beauxbâtons -du moins, c’Est-ce qui lui semblait comprendre- et Sixtine. D’ailleurs, le prénom de celle-là lui faisait penser, Dieu seul sait pourquoi, à la fameuse chapelle du même nom localisée au Vatican. Il se demanda l’espace d’un instant si ceux qui ont décidé de l’appeler ainsi n’étaient pas de fervents chrétiens. Tiens, il lui posera à la question à l’occasion.

    De trois, ils passèrent à quatre. Une autre élève de Serpentard -qui d’autre?!?- venait d’arriver et sans rien demander à personne, elle s’invita dans la discussion. Russlan regarda la jeune femme, de son regard de biais et pourtant inquisiteur, la tête légèrement penchée sur le côté, s’octroyant une nouvelle gorgée de bieraubeurre. Ce soir là, sur la boisson, il allait être plutôt soft, car il arrivait parfois qu’il abusait un peu trop de la vodka, ou qu’il se faisait des shooters pour s’amuser avec un pote. A voir lequel s’écroulera en premier, incapable d’avaler une dose de plus. Quand ce n’était pas ça ajouté à la cocaïne. Un amusement qui n’était pas des plus sains, malheureusement. Russlan aimait trois choses dans la vie. L’alcool, la drogue, et le sexe. Tout de même, il n’est pas un pervers en puissance. Il considérait toujours l’union charnelle comme étant un moment de communion, un instant privilégié entre deux êtres, il n’en était pas moins qu’il appréciait aussi la volupté de certaines caresses, cette façon qu’avaient ses amants et ses maîtresses de satisfaire son corps. Il dévisageait Sharpay, son sourire en coin légèrement tordu s’était invité sur ses lèvres et désormais ne les quittait plus. N’importe quelle autre fille aurait fondu sous ce regard, un regard brûlant, inquisiteur, ténébreux aussi. Il rompit brusquement leur contact visuel lorsqu’elle parla, regardant alors devant lui.

    SHARPAY: « Moi, je suis bien contente qu’il ait été remis en place cette année. Ça change un peu de la routine. Mais je me demande parfois comment les champions sont choisis. C’est vrai, regardez un peu Elias, franchement il est chez les Serpentards, mais je me demande encore pourquoi il a été choisi alors qu’il y avait de bien meilleurs candidats… »

    Elias, Elias. Ah oui, cet Elias là. Un ex d’Anastasia, lui semblait-il. Un connard prétentieux qui laissait Russlan perplexe. Genre, comment sa sœur a pu s’intéresser à un type pareil. C’est vrai qu’il a une belle gueule. Par contre, le restant…Ca craignait un peu. A la remarque de la jeune femme, il se contenta de pincer les lèvres, d’abord pour faire genre, mais il ne put s’empêcher de caser une remarque acide à ce sujet. Parce qu’Elias le valait bien, et puis même, ce type lui sortait par les yeux. Ca faisait tellement bien de dire du mal des gens parfois. Et c’était typiquement féminin comme discipline, mais il s’en foutait. Comme de beaucoup de choses, d’ailleurs. Il but une nouvelle gorgée de bieraubeurre, avant de se mettre à jouer avec la bouteille, faisant tourner le goulot entre ses doigts, son pouce caressant le bord de la bouteille, faisant du même coup couiner le verre.

    « -Je me demande si vraiment Poudlard c’est crédible de toute façon. Il n’y en a pas un pour relever l’autre. La coupe n’a pas vraiment de choix, parmi vous. C’est vrai quoi. Elle a le choix parmi des enfants de bourges pourris gâtés, pétés de fric et promis à un grand avenir…Et des enfants de bourges pourris gâtés pétés de fric promis à un grand avenir. C’est encore une fois le truc du quelle est la différence entre un pigeon? Que ce soit lui ou un autre, c’est pareil, on ne devait pas s’attendre à des merveilles concernant le champion de Poudlard. Pour Durmstrang en revanche… »

    L’arrivée de Mikhaïl lui fit un peu oublier de poursuivre sa diatribe assassine concernant les élèves de Poudlard, oubliant aussi qu’il était justement en compagnie d’une française, et de deux élèves de l’école qu’il était justement en train de critiquer. Russlan toussota légèrement. Si on l’avait laissé continuer, il aurait sans doute vanté les mérites de sa petite-amie, en type gaga et amoureux qu’il était lorsqu’il s’agissait de parler de celle qu’il aimait. Mais il se décida à poursuivre sur sa lancée, posant une question qui le turlupinait depuis tout à l’heure:

    « -Dites, vous le prenez au sérieux votre directeur, là? Parce que j’avoue, Flint n’est pas le genre de type que je mettrais à la tête d’une école si j’étais responsable de tout ce bordel. Excusez du peu, mais je ne le trouve absolument pas crédible comme directeur. Il se passe des trucs ici, Dezrodnov ne laisserait jamais passer ça. C’est marche ou crève avec lui. Et il est très…regardant sur l’attitude de ses élèves . »

    Il venait d’adresser un adorable sourire au nouveau venu, parce que sa phrase s’adressait à lui directement. Son regard semblait lui dire quelque chose qui ressemblait fort à en souvenir de notre entrevue de la dernière fois… En même temps, il parlait des autres aussi. Après tout, il a bien vu le comportement des élèves de Poudlard à la fête de la veille. Le réveil, d’ailleurs, avait été très difficile pour certains. La faute à quoi? Il but une gorgée sur sa bieraubeurre, et il tendit la bouteille à Mikhaïl d’un air de dire tu ne peux pas refuser. Et les trois filles, alors? Il aurait pu partager avec elle, pas vrai? Eh bien, non. Parce que les gentilles filles sages dans leur genre *s’étouffe* ne buvaient pas d’alcool en compagnie d’un méchant garçon (c’est déjà plus crédible) qui déjà, ce matin, en se réveillant, avait eu une sacrée gueule de bois.
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MessageSujet: Re: [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens ! { Libre }   [ 1er Octobre ] Ennui quand tu nous tiens !  { Libre } EmptyVen 4 Sep - 15:44

    Non mais, c’était une blague ? Sixtine pensait être seule, tranquille, sans autre personne qu’une petite française pour faire la discussion. Elle avait l’intention de récolter quelques petites rumeurs sur les étudiants de beaux bâtons et voilà que la cavalerie s’amenait. Enfin, là encore, c’était un bien grand mot. Il ne s’agissait que de Russlan, un russe qui s’était installé une bouteille de bièraubeurre à la main. Le connaissant, c’était … normal ? Oui, tout à fait normal. Le jeune homme possédait une réputation qui le précédait ; il était étonnant qu’il ne se soit pas encore fait prendre par les autorités de Poudlard. Elle avait beau eu écrire plusieurs sujets à son égard, il n’y avait rien à y faire. Il ne se faisait pas prendre. Mais d’un côté, le voulait-elle vraiment ? A bien réfléchir, pas vraiment. Il s’agissait d’un bon sujet et juste pour cela, elle voulait qu’il reste. Et puis là, Voilà que Sharpay s’était ramenée. Bon, elle, ça ne dérangeait pas vraiment la verte & Argent. La jeune femme faisait partie des amis de Sixtine que l’on pouvait compter sur les doigts de la main. Mais elle était aussi bien plus que cela, sans qu’elle ne le sache… Après tout, on vit bien mieux en dissimulant quelques secrets, en taisant quelques informations. Si on devait tout dire à ceux qui nous étaient proches, il était clair que les petits jardins personnels n’existeraient pas, ce qui serait bien dommage parce que cela induirait que chacun fasse attention à tout. Et là, ça serait vraiment monotone. Malgré tout, il n’empêchait que Six’ appréciait Sharpay et la gratifia d’un bref sourire lorsqu’elle les rejoignit. « Moi, je suis bien contente qu’il ait été remis en place cette année. Ça change un peu de la routine. Mais je me demande parfois comment les champions sont choisis. C’est vrai, regardez un peu Elias, franchement il est chez les Serpentards, mais je me demande encore pourquoi il a été choisi alors qu’il y avait de bien meilleurs candidats… » Ah ouais, moi je ? Six’ abhorrait ce genre de remarques. Moi, moi, moi. Voilà que l’autre blonde se mettait à penser comme Queen R. et à parler comme Russlan. Parce que niveau non intérêt des paroles, c’était pas mal. Quoique, le russe avait un autre problème majeur : celui de ne pas parler correctement la langue de Shakespeare mais ça, c’était son problème. Un problème qu’il devait avoir compris vu qu’à peine un mois après son arrivée en Angleterre, il parlait déjà un peu mieux … même si parfois les tournures de phrases restaient plus que limite.

    Mais penser que personne d’autre n’irait les rejoindre, c’était se tromper. Après tout, les élèves présents en ce moment même étaient tous à Serpentard. Et ce n’était pas pour rien qu’ils étaient un brin chiant. Mikhaïl venait de les rejoindre. Lui, la première fois que Sixtine l’avait vu, c’était dans le hall. Si elle avait bonne mémoire. Il avait étreint Rebecca comme s’il la connaissait depuis très longtemps –ce qui semblait vraiment être le cas- et c’était à se donner envie de vomir. Les rares fois qu’elle l’avait entendu discuter dans les couloirs avec tel ou untel, il semblait intéressant mais là … en deux secondes à peine, il avait enchaîné conneries sur conneries. Enfin, ça n’en était pas vraiment mais cette manière de se la ramener juste pour se faire bien voir c’était … énervant. Oui, tout à fait énervant. Décidément, il avait vraiment bine fait de se retrouver dans la maison de Salazar Serpentard. Et puis, ses phrases étaient pleines de sous-entendus, du moins c’était ainsi que Sixtine les comprenait. Il aurait prononcé cette phrase d’une façon un peu plus mielleuse et c’était une incitation à coucher ensemble. Parce que franchement, quand on vous sort : « Tu sais, Sharpay... Il y a d'autre moyen pour casser une routine qu'un tournoi. Sinon, ta vie risque d'être ennuyeuse... », c’est vraiment à se poser des questions. Mais bon, passons, ce n’est pas aussi intéressant que cela en a l’air. Il ne s’agit que de quelques remarques qui ne méritent pas qu’on y prête attention. Et pour une fois, le russe semblait l’avoir compris. Bravo, applaudissez, ce n’est pas tous les jours que cet exploit se reproduira. Un exploit, oui, c’était ainsi que pensait Sixtine. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez ce garçon et cela, elle l’avait compris au premier coup d’œil. Ce qui ne semblait pas être le cas de Sharpay. Elle paraissait trop … étrange, anormale. Pourquoi, cela elle ne le savait pas et puis, même, elle s’en foutait. Et puis, d’ailleurs qui disait que cela avait un rapport avec lui. Hein, qui le disait ? Personne. Mais Six’ aimait bien extrapoler. Elle pouvait vous sortir des phrases issues de deux contextes bien différents et arriver à la conclusion qu’untel avait été élevé par le père noël. Bon, bien sûr , là, pour le coup, personne ne la croirait mais c’était juste pour vous montrer comment l’agencement de mots peut donner lieu à des idées les plus saugrenues qui soient.

    Voilà que la discussion tournait autour d’Elias. C’était marrant comme peu de personnes l’appréciait. Tout le monde le considérait comme un sale type et le plus amusant là-dedans, c’était que Gossip Girl n’avait pas grand-chose à voir là-dedans, sinon rien. Sixtine pensa mentalement qu’elle devrait faire quelques recherches à son sujet ; elle était sûre de trouver des choses intéressantes. Quoique … non finalement. Il était le champion de leur école et comme le leur avait dit le magnifique et grandiose Michaëal, il leur fallait le soutenir. Du mieux qu’ils le pouvaient. Mais il n’empêchait… raconter quelques petits trucs sur son sujet était tellement tentant ! Mais bon, là encore n’était pas le sujet. « Je me demande si vraiment Poudlard c’est crédible de toute façon. Il n’y en a pas un pour relever l’autre. La coupe n’a pas vraiment de choix, parmi vous. C’est vrai quoi. Elle a le choix parmi des enfants de bourges pourris gâtés, pétés de fric et promis à un grand avenir…Et des enfants de bourges pourris gâtés pétés de fric promis à un grand avenir. C’est encore une fois le truc du quelle est la différence entre un pigeon? Que ce soit lui ou un autre, c’est pareil, on ne devait pas s’attendre à des merveilles concernant le champion de Poudlard. Pour Durmstrang en revanche… ». Sixtine porta alors ses yeux sur Russlan… C’était quoi son problème ? De quel droit pouvait-il critiquer les « Poudlariens » ? De quel droit ? Comme s’il n’y avait que des enfants de bourges dans cette école. La Verte & Argent connaissait la réponse : non. Faisant partie de ces personnes qui sont nés avec pas grand-chose, si ce n’est dire rien, elle savait de quoi il en retournait. Alors le russe, avec ces remarques à la con, il pouvait retourner se coucher. « J’ai toujours entendu dire que tu avais des problèmes d’Anglais mais à ce point là … Je suppose que tu voulais dire entre un pigeon et un pigeon, non ? Quand on compare, il y a toujours deux choses. » Méchante, cassante ? Non, pas vraiment. C’était juste que les âneries, ça lui passait bien au-dessus de la tête. Quoique … pas vraiment puisque cela faisait parti des rares choses qui la mettait hors d’elle. Mais franchement, il était totalement stupide, suicidaire, ou il le faisait exprès. La dernière solution devait être la bonne. Elle avait eu assez d’un mois pour découvrir certains de ses traits de caractères dont le plus important était sa volonté à se mettre en avant … qu’il le fasse exprès ou non. Mais sérieux, comme si c’était des choses à dire… Et puis en plus, il se vante. Sixtine le voyait venir de là, à vanter les mérites de Durmstrang et blabla. Et au passage à vanter les mérites de sa « copine », la belle et tendre Anna. Merde, mais elle avait quoi de spécial cette fille, à part peut être une propension innée à la connerie. Comme tous les élèves venus du froid ; cela avait dû leur geler les neurones. Il n’y avait pas d’autres solutions.

    « Dites, vous le prenez au sérieux votre directeur, là? Parce que j’avoue, Flint n’est pas le genre de type que je mettrais à la tête d’une école si j’étais responsable de tout ce bordel. Excusez du peu, mais je ne le trouve absolument pas crédible comme directeur. Il se passe des trucs ici, Dezrodnov ne laisserait jamais passer ça. C’est marche ou crève avec lui. Et il est très…regardant sur l’attitude de ses élèves » Et blabla, comme c’était prévu . Toujours à ramener sa fraise et à faire le paon. Bon, d’un sens, c’est vrai que Flint pour un directeur, c’était assez étrange. Mais au moins, ils pouvaient s’amuser et les élèves nés de parents sorciers étaient pour la plupart déboussolés. Après tout, Flint adorait tout ce qui était moldu et avait même placé des sèche-cheveux dans la salle de bain. Un truc de fille ? Peut être, mais c’était bien amusant de les voir taper sur tous les boutons en hurlant : « Fuck ! C’est quoi ce truc de merde ! ». Ouais, parce qu’il ne faut pas attendre des petites princesses qu’elles soient polies. Ca faisait des années que le je-m’en-foutisme avait envahi les couloirs. Les portables vibraient pendant les cours … Flint en directeur, c’était décidément pas crédible mais bon. On fait comme on peut. Et c’était pas à leur crétin de critiquer. « Très regardant, dis-tu ? Je n’en suis pas si sûre … » La fin de la phrase de Six’ se perdit dans les airs. Ce qu’elle venait de dire voulait dire ce qu’il voulait dire. Après tout, si leur directeur était vraiment regardant, qu’est-ce que Russlan faisait ici ? Il était passé sur le billard avec son directeur ? A méditer. Mais pas totalement à exclure.
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