{{Contexte politique de 1998 à 2015

Le Lord Noir Enfin Disparu !


Des années de terreur, de peur viennent enfin de s'achever ! La nouvelle a fait du bruit au sein de la communauté magique. Elle s'est répandue comme une traînée de poudre et au petit matin, tous savait : Harry Potter, celui que l'on avait surnommé l'Elu, a détruit le terrible Mage Noir. Les détails de cette nuit nous sont encore inconnu mais qu'importe, après tout ! Le monde sorcier peut enfin aspirer à la paix... [suite p. 4]
La Gazette du Sorcier, 28 Mai 1998

Cette nouvelle a été salvatrice pour l'Angleterre Sorcière. Voldemort n'est plus et la terreur disparaît enfin. Nous sommes alors en 1998. Mais l'Angleterre magique est fragilisée, terriblement fragilisée. Les nombreuses réformes mises en place ont toutes été un coup de poignard et bons nombres de Sorciers envisagent de quitter le pays, si ce n'est pas déjà fait. Kingsley Shacklebot, bien qu'excellent Auror, se révèle ne pas être à la hauteur des exigences demandées pour être Ministre de la Magie. Économiquement, le monde sorcier s'écroule. Les relations avec les autres pays sont froides, voire rompues, comme avec l'Allemagne ou encore la Russie et le Japon. Les sorciers ne supportent plus cette situation, il est temps de changer de Ministre. Ils veulent quelqu'un de plus compétant, de plus jeune et de plus charismatique.

Dans le Ministère de la Magie, le Directeur du Département de la Coopération Magique Internationale, un jeune homme de 28 ans, maîtrisant la quasi-totalité des langues européennes à l'instar de feu son mentor Barty Croupton, semble correspondre aux critères demandés, réclamés par le peuple sorcier. Ce jeune homme, du nom de Peter Stuart, en plus d'être jeune, se révèle être charismatique mais implacable dans sa manière d'être. Tête bien faite, excellent économiste malgré son jeune âge, il serait d'autant plus apte à redresser l'Angleterre Sorcière. Il est réclamé. Son opposant, Dylan Averey, est un homme du même acabit que Cornelius Fudge. La victoire est écrasante pour Peter Stuart, jeune directeur d'un grand groupe financier internationale et du Département de la Collaboration Magique Internationale. Il devient le Ministre de la Magie le 14 octobre 1998.

Un Renouveau dans notre politique


Hier, le 14 octobre 1998, fut une journée qui marqua le début d'une nouvelle ère. Un souffle nouveau s'abat sur le Ministère de la Magie et ce n'est pas pour nous déplaire. L'élection de Peter Stuart après une victoire écrasante sur son opposant Dylan Averey fait de lui le plus jeune Ministre de la Magie qu'il n'y ait jamais eu. Profitons-en au passage pour les féliciter sa femme et lui pour leur enfant née quelques heures après l'annonce de la victoire du Ministre. Suite à un entretien malheureusement bref avec lui, nous avons pu recueillir ses mots : "Le peuple sorcier m'a accordé sa confiance. La première chose que je ferais, hormis pourchasser les Mangemorts encore en liberté, sera de redresser notre économie. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser [...]" [Les commentaires des différents Directeurs du Ministère, p.2; détail du programme final, p.3-4]
La Gazette du Sorcier, 15 octobre 1998

A croire qu'il était aussi attendu qu'aurait pu l'être le Messie. Et les promesses qu'il fit, il les tint. Dans la mesure du possible. Et petit à petit, l'économie sorcière fut relancée. En homme charismatique, Peter prouva qu'il pouvait être un parfait dirigeant - ou presque - L'opposition lui mettait des bâtons dans les roues et tout gouvernement a ses scandales. Et la réforme ministérielle du 26 Juillet 2001 qui privatise Poudlard et en interdit l'accès aux Nés-de-Moldus fit des vagues au sein de la communauté magique. Bien que depuis cette réforme, Poudlard ne forme que l'élite de la société, avec des résultats excellent. Cependant, les Nés-de-Moldus n'étaient pas mis pour autant à l'écart. Ils pouvaient suivre des cours par correspondance ou partir faire leurs études à Beauxbâtons. Mais, rare étaient ceux qui avaient de tels désirs, préférant ignorer leur fibre magique et rester vivre dans leur monde.

Voyage en pays hostile !


Scrimgeour, Thicknesse et Shacklebolt avaient complètement sappés les relations entre le Royaume-Uni et le reste de l'Europe. Et les relations les plus mauvaises sont bien sûr du côté de l'Europe de l'Est. Ne parlons pas de l'Allemagne, qui refuse d'entendre quoi que ce soit venant de l'Angleterre. Le pire est peut-être la Russie, qui a carrément fermé ses frontières et rompu tout échange avec le Royaume-Uni. Et ce jusqu'en 2007. Mais prenant les devant, accompagné de sa charmante épouse, Directrice du célèbre hôpital sorcier de Sainte-Mangouste et de leurs deux enfants, Peter Stuart a tenu à rencontrer en personne le Ministre de la Magie Russe dans le but de présenter de sincères excuses au peuple sorcier russe. S'exprimant dans un Russe pour le moins impeccable, le Ministre de la Magie Britannique s'excusa pour ses prédécesseurs et le comportement du gouvernement sorcier britannique dans la fin des années 1990 [suite p. 1 et 2]
La Gazette du Sorcier, 3 Juin 2000

La situation politique était dramatique. Le Royaume-Uni n'avait plus aucun lien avec les pays de l'Est et les relations avec l'Europe Occidentale n'étaient pas très bonnes non plus. Mais Peter Stuart était toujours en mouvement, prenant les décisions qu'il jugeait bonne au bon moment. Il dirigeait le monde sorcier britannique avec tact et diplomatie. Il redressa son pays. Dire qu'il était aimé et apprécié par beaucoup n'est pas un mensonge et vivre en Angleterre sous le gouvernement de Peter Stuart était très appréciable. Mais tout bonne chose à une fin. Alors qu'il avait commencé à organiser le retour du Tournoi des Trois Sorcier, afin de confirmer les relations entre les trois illustres académies de magie, un tragique accident de la route lui ôta la vie, alors qu'il n'avait que 41 ans. Sa disparition provoqua un réel émoi dans la société sorcière.

Le nouveau Ministre de la Magie, Howard Jersey, est un incompétant. Si le côté économique du pays est toujours au top, le reste de la politique, en revanche, se révèle plus branlant, instable. En l'espace de deux mois, il avait réduit à néant dix-huit longues années de travail.